Economie et commerce

Vers un commerce et une économie véganes
De nombreux secteurs économiques dépendent aujourd’hui plus ou moins fortement de l’exploitation animale. Sont principalement concernés l’agriculture, le commerce de détail, la mode vestimentaire, l’hôtellerie et la restauration, le tourisme, la pharma, la finance, l’esthétique, les soins du corps et le nettoyage. L’économie végane est néanmoins partout en marche. Mais son évolution est lente et mériterait d’être soutenue et accélérée.



117 Mios
C’est le chiffre d’affaires réalisé en 2020 par le commerce de détail en Suisse pour la vente de succédanés de la viande. Il s’élevait à 60 Mios en 2016. Un marché de niche en forte expansion.
Source(s) chiffres :
70%
Selon une étude de 2018, 70% de la population suisse ne consomme pas de foie gras. Interdit de production en Suisse, pour raison de cruauté, le foie gras est surtout consommé en Romandie et au Tessin.
Source(s) chiffres :
Stop Gavage Suisse / Quattre Pattes
50'000
C’est le nombre de végétaliens en Suisse en 2024. Cela représente 0,7% de la population du pays. Ce chiffre a plus que doublé depuis 2020. Il est en constante augmentation.
Source(s) chiffres :
Swissveg
Nos actions dans ce domaine
Problèmes et solutions
Quels sont les problèmes majeurs causés par une économie et un commerce basés sur l’exploitation animale ?
- Les animaux sont considérés comme des ingrédients, des biens, des ressources, des machines et des produits de consommation
- Les profits juteux obtenus par certains ont poussé à exploiter et maltraiter toujours plus d’animaux, comme dans l’élevage intensif
- Les coûts faramineux liés à l’économie animale pèsent sur l’Etat et la société
- L’importation de marchandises issues de la maltraitance pratiquée à l’étranger est tolérée sans restrictions
- Des centaine d’animaux sont expérimentés pour fabriquer ou tester des produits de consommation
- La vente d’animaux, notamment sur Internet, génère des trafics cruels pour les animaux
- Certains animaux sont vendus vivants sur des marchés, comme dans les marchés alimentaires ou les «foires à bestiaux»
- Dans les animaleries, les animaux sont vendus comme des « produits » destiné au plaisir des familles et, surtout des enfants
- Les start-ups véganes doivent redoubler d’efforts pour percer ou survivre dans un système ayant prospéré sur le dos des animaux.
Comment la Suisse peut-elle progressivement évoluer vers un commerce et une économie véganes?
Les principaux obstacles à surmonter (liste évolutive)
- Les intérêts économiques et financiers priment systématiquement sur les considérations éthiques et la maltraitance animale
- Les coûts et les difficultés, pour les petites et moyennes entreprises, de s’adapter au changement
- La crainte et/ou le conservatisme des travailleuses et des travailleurs de l’économie animale face au changement
- Les moyens financiers extrêmement importants des grands acteurs de l’agro-alimentaire leur permettant d’imposer leurs stratégies
- La publicité envahissante qui booste la demande des consommatrices et des consommateurs pour des produits d’origine animale
- L’offre limitée de produits véganes dans le commerce de détail et la restauration freine l’évolution des habitudes de consommation
- La grande distribution n’assume pas ses responsabilités et préfère renvoyer la balle aux consommateurs
- Les lobbies de la viande et du lait touchent d’énormes subventions de la part de l’Etat pour promouvoir leurs produits
- La publicité mensongère ou édulcorée de l’industrie agro-alimentaire entretient le niveau de consommation
- Le manque de transparence sur les conditions de production des marchandises entretient le niveau de consommation
- Les accords commerciaux sont souvent prétextés pour importer des marchandises interdites de production en Suisse
- Les stratégies économiques ne soutiennet pas l’économie végane, pourtant plus saine et durable
Les actions prioritaires à déployer (liste évolutive)
- Une économie qui intègre clairement comme condition le respect et la protection des animaux, et qui agit réellement en conséquence.
- La mise en place de dispositifs de soutien et d’aide à la transitition pour les travailleuses et les travailleurs de l’économie animale
- Une stratégie de promotion économique soutenant l’économie végane et les entreprises qui veulent végétaliser leur offre
- Des projets numériques au service de l’économie végane
- Un très forte diminution des publicités faisant la promotion des produits d’origine animale
- L’interdiction de la publicité mensongère ou édulcorée mettant en scène des animaux
- La redistribution des subventions publiques liées à la promotion des denrées alimentaire
- Une diminution conséquence de l’offre d’origine animale par la grande distribution et la restauration
- Le développement plus rapide et la promotion de l’offre végane par le commerce, y compris la restauration
- La promotion des alternatives végétales par les autorités et les acteurs commerciaux
- L’interdiction de la vente d’animaux sur Internet et dans les animaleries
- L’interdiction de l’importation et de la vente de fourrure ou autre produits issus de la cruauté animale
- L’interdiction de l’importation et de la vente de foie gras ou autres produits issus du gavage en Suisse.
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