Politique et droits des animaux

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Pour des politiques, des institutions et des lois respectant la sentience et la dignité des animaux

Il est impossible d’abolir l’exploitation et la maltraitance animales sans changer nos lois, le statut juridique des animaux et sans conférer à ces derniers des droits fondamentaux. Pour progresser, il faut pouvoir compter sur des gouvernements, des parlements, des institutions, des partis, des élus et des élues favorables à l’antispécisme, ou du moins favorables à l’évolution de la cause animale. La route est encore longue et exigera, au préalable, des améliorations lentes et progressives du bien-être animal dans un contexte d’exploitation.

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C’est le nombre de procédures pénales qui ont été menées en Suisse en 2021 pour des actes de cruauté envers les animaux ou d’autres infractions à la protection des animaux. Ce chiffre est bien sûr inférieur aux cas réels d’infractions.

Source(s) chiffres :
Fondation Tier-im-Recht (TIR)

400 CHF

C’est le montant moyen des amendes dans le cadre des décisions pénales liées à des actes de cruauté envers les animaux en Suisse en 2021. Un montant dérisoire.

Source(s) chiffres :
Fondation Tier-im-Recht (TIR)

0

C’est le nombre d’élus fédéraux UDC ou PLR favorables aux animaux. Le parti du Centre en compte seulement 2. Or ces 3 partis représentent une large majorité au parlement (126 membres sur 200).

Source(s) chiffres:
Animaux Politique Suisse
Confédération

19

C’est le nombre disprortionné d’objets en lien avec le loup déposés au parlement suisse à la session d’hiver 2023. La grande majorité vise un abattage facilité de l’animal.

Source(s) chiffres :
Animaux Politique Suisse

Nos actions dans ce domaine

Problèmes et solutions

Quels sont les problèmes majeurs causés par un contexte institutionnel et politique majoritairement spéciste?
  • Des millions d’animaux sont maltraités et tués en Suisse chaque année en toute légitimité
  • La maltraitance aimale existante ne diminue pas. Elle continue même de se développer et de progresser
  • Le système génère de nouvelles formes de maltraitance et d’exploitation pour les animaux
  • Les lois en faveur des animaux progressent extrêmement lentement. Même des petites améliorations sont obtenues difficilement
  • Les problèmes sanitaires, environnementaux, sociaux et financiers liés au spécisme ne sont pas reconnus
  • Le sentiment d’impuissance face à un dispositif puissant légitimant la violence envers les animaux et le manque de moyens à disposition des militantes et des militants de la cause animale favorisent l’épuisement et le découragement chez ces derniers.
  • La répression politique et juridique demeure forte à l’encontre des activistes
  • Les médias conventionnels obstruent davantage la progression de la cause animale et de l’antispécisme qu’ils ne la soutiennent
  • L’antispécisme se propage lentement au sein de la population.
Comment les institutions suisses, les politiques et les lois peuvent-elles progressivement évoluer vers l’antispécisme?
Les principaux obstacles à surmonter (liste évolutive)
  • Une majorité de membres de gouvernements et de parlements spécistes ou peu favorables à la cause animale
  • Le lobby très influent des opposants à l’évolution de la cause animale dans les sphères politiques
  • Une loi Suisse où la dignité et la protection animales sont formellement proclamées, mais maintes fois bafouées par des textes de loi
  • La sentience animale qui n’est pas formellement reconnue dans la loi
  • Le principe de la pesée des intérêts qui s’applique quasi systématiquement au profit des intérêts économiques et au détriment du bien-être animal le plus fondamental
  • Des autorités fédérales et cantonales qui se reposent sur le statut d’une Suisse ayant l’ «une des lois les plus strictes et les plus sévères au monde » en matière de protection des animaux
  • Des gouvernements qui affirment qu’il n’y a pas de lien entre élevage et maltraitance animale
  • Des autorités qui ont tendance à nier le lien entre le spécisme et des problèmes majeurs auxquelles notre société est confrontée
  • Des services étatiques qui ont pour mission de protéger les animaux et qui entretiennent simultanément des relations de proximité avec les milieux de l’élevage
  • Des mesures de répressions freinant le travail des activistes souhaitant dénoncer la maltraitance
  • L’absence de certaines statistiques publiques liées à la protection animale
  • Des tribunaux où la maltraitance et la cause animale ne sont pas des priorités
  • Un système de sanctions juridiques face à la maltraitance animale qui est tout sauf dissuasif
  • La difficulté à identifier tous les cas de maltraitance dans les élevages ou les foyers
  • Des moyens insuffisant alloués au secours et à la prise en charge des animaux en difficulté
Les actions prioritaires à déployer (liste évolutive)
  • La dénonciation du lobbyisme politique pratiqué par les détracteurs de la cause animale
  • La promotion à grande échelle des candidats et des candidates aux élections favorables à l’évolution de la cause animale au niveau fédéral et cantonal
  • La dénonciation publique des élus et des élues qui s’opposent systématiquement à la cause animale
  • Le dépôt de davantage d’objets en lien avec la cause animale, y compris sous l’angle antispéciste, dans les parlements
  • La révision de la loi suisse sur la protection des animaux
  • La sensibilisation des partis politiques à l’antispécisme
  • L’intégration de l’antispécisme et de la cause animale dans les programmes des gouvernements et dans tous les partis politiques
  • La suppression des mesures de répression incidieuses à l’encontre des activistes
  • La sensibilisation massive de la population au spécisme et aux problèmes majeurs qu’il engendre
  • Une système plus performant d’identification de la maltraitance animale
  • Un système plus performant de secours aux animaux en difficulté ou en détresse
  • Un système plus performant de dénonciation des cas de maltraitance aux autorités
  • La nomination de procureur.e.s spécialistes dédié.e.s à la cause animale et la sensibilisation de leurs collègues à cette cause
  • Des formations universitaires ou privées sur les droits des animaux
  • Des formations certifiantes destinées aux corps de métiers devant faire appliquer les lois de protection des animaux
  • Le durcissement du système de sanctions liées à la cause animale
  • La réorganisation des services de l’administration pour une meilleure prise en compte de la protection animale
  • Le recrutement de défenseurs et défenseuses de la cause animale au sein du pouvoir judiciaire et dans les services de l’Etat
  • L’évolution du système statistique suisse en lien avec la protection des animaux
  • La dénonciation publique des journalistes et des influenceurs qui font obstacle à l’évolution de la cause animale

Envie de développer un projet avec nous? 

Si vous avez un projet allant dans notre direction, n’hésitez pas à nous contacter pour nous en faire part. Peut-être pouvons-nous collaborer. Nous travaillons volontiers avec celles et ceux qui partagent toute ou partie de notre vision. 

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