Culture, sport et loisirs
Pour une culture, des sports et des loisirs respectueux des animaux
Le spécisme et l’anthropocentrisme ont dominé et façonné durant des siècles nos croyances et nos pratiques culturelles et religieuses. Notre langage et nos écrits en sont fortement imprégnés. Le mythe de la viande qui rend fort et viril est toujours présent. En outre, exploiter ou tuer des animaux pour nous divertir est encore une triste réalité en Suisse, où les compétitions équestres, la chasse et la pêche de loisir, les cirques avec animaux, les zoos et les expositions d’animaux sont autorisés.
143'075
C’est le nombre total de mammifères et d’oiseaux tués par la chasse en 2020 en Suisse. Une hécatombe. Le nombre d’oiseaux tirés s’élève à environ 29’000.
Source(s):
Office fédéral de la statistique (OFS)
26,3 Mios
C’est le montant du profit financier que la Loterie romande a tiré en 2021 des paris hippiques PMU. En outre, plus de 3 Mio des bénéfices de la Loterie ont été attribués à la fédération suisse des courses de chevaux (FSCC)
Source(s):
460'000
C’est le nombre de kilos de poissons tués par la pêche de loisirs dans les lacs et les rivières de Suisse en 2021. Un hécatombe, à laquelle s’ajoute encore la pêche professionelle et le pisciculture.
Source(s):
Office fédéral de la statistique (OFS)
120’000
C’est le nombre approximatif d’agneaux de moins d’un 1 an élevés en 2021 en Suisse. C’est 5’000 de plus qu’en 2020. Nombre d’entre eux ont été abattus pour les fêtes de Pâques. Le chiffre n’est pas disponible.
Source(s):
Proviande
Problèmes et solutions
Quels sont les problèmes majeurs causés par une culture, des sports et des loisirs spécistes et anthropocentrés?
- Le spécisme et l’anthropocentrisme causent la souffrance et la mort de dizaines de millions d’animaux en Suisse chaque année
- L’élevage et l’abattage de masse causent d’énormes dégâts à la santé animale et humaine, de même qu’à l’environnement
- Les coûts faramineux générés par le spécisme et l’anthropocentrisme sont supportés par la société et les contribuables
- Le sentiment de supériorité ou le dédain de l’humain envers d’autres espèces l’empêche d’acquérir des apprentissages
- La chasse et la pêche de loisir présupposent qu’il est permis de se réjouir et se divertir de la souffrance et la mort d’autrui
- Des dizaines de milliers d’animaux sont maltraités et sacrifiés chaque année au nom de fêtes religieuses, de rituels ou de croyances
- Les paris hippiques et les sports de compétition équestre sont synonymes de maltraitance pour les chevaux
- L’équitation implique des pratiques de domination et d’asservissement des chevaux
- La réalité des animaux dans les zoos, y compris aquatiques, est celle de la captivité et de l’enfermement.
- Les expositions, les foires et les salons exhibant des animaux engendre du stress et de la souffrance chez ces derniers
- Les feux d’artifice utilisés lors des fêtent stressent et tuent chaque année nos compagnons ou la faune sauvage.
Comment la Suisse peut-elle progressivement évoluer vers une culture antispéciste, des sports et des loisirs respectant les animaux?
Les principaux obstacles à surmonter (liste évolutive)
- Celles et ceux qui tirent profit du spécisme pratiquent le déni ou l’évitement. Ils sont très réfractaires au changement
- L’exploitation des autres animaux par l’humain est pratiquée, acceptée et banalisée depuis des siècles
- Des mythes et des croyances entretenus durant des années ou des siècles sont fortement ancrés dans la société
- Le manque de connaissances concernant la sentience et l’intelligence animales favorise l’oppression et la maltraitance
- Les autorités et les communautés religieuses sont très attachées à leurs dogmes, leurs pratiques et leurs croyances
- La sensibilisation pour faire évoluer la culture et les pratiques demande beaucoup de patience et des moyens financiers importants
Les actions prioritaires à déployer (liste évolutive)
- La recherche de nouvelles sources de profits moyennant des alternatives aux activités spécistes générant des bénéfices
- La mise en lumière des coûts colossaux engendrés par le spécisme et l’anthropocentrisme pour la société
- La récolte ou la création de fonds, ou l’allocation de budgets publics, pour des campagnes ou d’autres actions de sensibilisation
- La déconstruction des mythes et des croyances spécistes
- La sensibilisation et l’implication des autorités religieuses pour mettre fin aux sacrifices d’animaux et revaloriser leur statut
- La mise en lumière de la maltraitance animale et des problèmes générés par les sports, les loisirs et les pratiques sociales spécistes
- La mise en place de lois et de règlements interdisant des pratiques spécistes, telles que les zoos, les cirques avec animaux, la chasse et la pêche, les salons ou les expositions d’animaux, etc.
- L’identification du spécisme dans le langage et des pistes pour faire évoluer ce dernier.
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